La préparation s’effectue dans une petite casserole de fer blanc ou de cuivre appelée cezve (djezvé) en Turquie.

On verse le café moulu très fin et le sucre dans l’eau froide. On met le mélange sur le feu jusqu’à ébullition. Le café ne doit pas bouillir. Il faut le retirer du feu quand le café mousse. L’opération est répétée un certain nombre de fois selon les pays et les habitudes.

le café turcOn peut verser enfin quelques gouttes d’eau froide pour faire déposer le marc et on sert aussitôt le café brûlant. Le café ainsi préparé se déguste en aspirant le breuvage afin de ne pas avaler le marc. Après consommation, la coutume était de renverser la tasse sur la soucoupe et de lire l’avenir dans les motifs laissés par le marc de café sur les bords ou au fond de la tasse.

On distingue généralement trois types de préparation, en fonction de la quantité de sucre:

  • Pur, une cuillère de café, en turc sade,
  • Moyen, une cuillère de café et une cuillère de sucre, en turc orta,
  • Sucré, une cuillère de café et deux cuillère de sucre, en turc şekerli,

Le café turc est servi avec des “lokums” et un verre d’eau. En Turquie, dans le Sud-Est du pays, on ajoute parfois des graines de pistache, menengeç ou kakuli. On peut y ajouter une goutte d’eau de fleurs d’oranger.

Le café est préparé « à la turque » notamment dans les Balkans (Serbie, Grèce, Monténégro, Croatie, Slovénie, Bosnie-Herzégovine, Macédoine, Bulgarie, Roumanie), dans les anciennes régences ottomanes de l’Afrique du Nord (Algérie, Égypte, Libye et Tunisie) et dans les pays du Moyen-Orient (Arménie, Turquie, Israël, Liban, Palestine, Géorgie…).