La Riviera Turque (également connue comme la Côte Turquoise) est une région géographique le long de la côte méditerranéenne de la Turquie dans les provinces d’Antalya, de Muğla, d’Aydin, le sud de la province d’Izmir et la partie occidentale de la province de Mersin. La combinaison d’un climat favorable, d’une mer chaude propice à l’héliotropisme, d’une côte s’étendant sur un millier de kilomètres sur les bords de la mer Égée et de la mer Méditerranée et d’un grand nombre de sites naturels et archéologiques, font de la riviera turque une destination touristique internationalement reconnue.

Parmi les sites archéologiques, deux font partie des Sept merveilles du monde: les ruines du Mausolée de Mausole à Halicarnasse (Bodrum) et celles du Temple d’Artémis à Éphèse, qui peuvent encore être vues aujourd’hui.

Il fait référence à la côte turque dans de nombreuses cultures par des voyageurs, des marchands et par les peuples qui ont vécuent sur ces terres: Lyciens, Romains, Grecs, Seldjoukides, Ottomans. Marc Antoine écrivit qu’il avait choisi «le plus beau cadeau de marriage pour sa bien-aimée Cléopâtre. » en lui offrant une île paradisiaque dans le Golfe de Gokova.

Alaçatı est une commune turque de la province d’Izmir. Elle est connue pour son architecture et ses moulins datant de plus de 150 ans. Depuis quelques années la ville s’est spécialisé dans la production de vin. Mais ce qui l’a rendu probablement la plus célèbre, c’est son eau claire et cristalline presque toujours accompagné de vent, qui attire chaque été de nombreux amateurs de Windsurf et de Kitesurf.

Pendant l’Antiquité, la région faisait partie de l’Ionie et la cité s’appelait Agrilia.

Au XIXe siècle, les habitants de l’île voisine de Chios ont été incités à s’installer dans la région pour effectuer des travaux de drainage des marais. Une nouvelle agglomération est alors construite par ces ouvriers grecs à 2 km au nord du port. Ces Grecs ont introduit dans la région la viniculture. La petite bourgade compta jusqu’à 13.845 habitants, en 1895, dont 80% de Grecs orthodoxes. Après le traité de Lausanne de 1923 et les échanges de population qui en ont résulté, ont provoqué une perte importante d’activité. La nouvelle population musulmane s’est lancée dans la culture du tabac qui a assuré la prospérité de la région jusque dans les années 1980.

Depuis les années 1990 le tourisme redonne une certaine activité à la région devenue le rendez-vous des véliplanchistes.

Alanya anciennement nommé Alaiye, est une ville balnéaire et un district de la Province d’Antalya dans la région méditerranéenne de la Turquie, à 166 km à l’est de la ville d’Antalya. Sur la côte sud de la Turquie, le district (qui comprend la ville et son agglomération) a une superficie de 1.598,51 km² et 248.286 habitants. En raison de son emplacement stratégique naturel sur une petite péninsule dans la mer Méditerranée à proximité des Monts Taurus, Alanya a été un bastion local pour de nombreux empires méditerranéens tels que l’empire ptolémaïque, l’empire séleucide, l’empire romain, l’empire byzantin, ou encore l’empire ottoman. L’importance de la ville d’Alanya s’est grandement développée au Moyen Âge avec le sultanat de Roum sous le règne d’Kay Qubadh Ier, dont la ville tire son nom. Cette époque de construction a entraîné un grand nombre de création de monuments laissant un héritage culturel marquant à la ville (Kule Kızıl “Tour Rouge”), le Tersane (Chantier Naval) et le château d’Alanya).

Le climat méditerranéen, les attractions naturelles et le patrimoine culturel font d’Alanya une destination populaire pour le tourisme. Ce secteur a évolué depuis 1958, pour devenir la principale industrie de la ville, résultant en une augmentation considérable de la population du district d’Alanya. D’ailleurs, la ville contribue à plus de 9% au secteur du tourisme en Turquie. Des évènements sportifs et des festivals culturels ont lieu chaque année à Alanya.

Antalya est une grande ville touristique du sud de la Turquie dans la préfecture de la province du même nom. Elle dispose d’un aéroport international, l’aéroport d’Antalya. Antalya est aujourd’hui la capitale touristique de la côte méditerranéenne turque, surnommée la «Riviera Turque»; elle peut même être considérée comme l’une des stations balnéaires la plus fréquentée au monde (plus de 9 millions de touristes annuels en 2010). La vieille ville d’Antalya, Kaleici, s’allonge au flanc d’une falaise abrupte en bas de laquelle se niche un ancien port, aujourd’hui port de plaisance moderne. La population d’Antalya se monte à 798.507 habitants en 2008.

En 2011, la population dépasse le million d’habitants. Antalya était la troisième ville la plus visitée du monde, avec 10.5 millions de visiteurs annuels. Depuis sa fondation en 150 av. J.-C. par Attale II, roi de Pergame, qui l’appela Attaleia (Αττάλεια: Attalie), la ville a toujours été habitée. Les Romains, les Byzantins et les Seldjoukides occupèrent la ville avant qu’elle ne tombe sous la loi ottomane. Elle fut alors nommée Adalya (ou Adalia).
Antalya était connue durant le Moyen Âge en Europe sous le nom de Satalieh (ou Satalia).

Bodrum, est une ville du sud-ouest de la Turquie située dans la province de Muğla.
La ville fut fondée par les Grecs sous le nom d’Halicarnasse. Port bordé par le golfe de Cos (mer Égée), elle compte officiellement un peu plus de 88.000 habitants (en pratique plusieurs centaines de milliers en été). Elle devint à partir des années 1960 un centre touristique grâce aux efforts de l’écrivain Cevat Sakir.

Aujourd’hui, il s’agit d’une station balnéaire touristique très fréquentée et particulièrement convoitée par la bourgeoisie d’Istanbul et les touristes étrangers. Bodrum est en outre l’escale de nombreuses croisières. On l’appelle parfois le «Saint-Tropez Turc». La ville est active et animée que ce soit le jour ou la nuit. Au plus haut de la période estivale, la population de l’agglomération est multipliée par six ou sept et dépasse parfois le demi-million d’habitants.
La ville est desservie par l’aéroport de Bodrum-Milas

Çeşme signifiant « fontaine », est une ville de Turquie sur la côte de la mer Égée, chef-lieu d’un district de la province d’Izmir. En 2006, sa population est estimée à 40.000 habitants. Située sur la presqu’île de Karaburun à environ 70 km à l’ouest d’Izmir, son climat relativement frais et sa facilité d’accès par l’autoroute en fait un lieu de villégiature privilégié pour les Smyrniotes fortunés.

La bataille de Çeşme est une bataille navale ayant eu lieu le 6 juillet 1770 au large de Çeşme entre les flottes russes et ottomanes. La ville fait l’objet de liaisons maritimes avec la Grèce et l’Italie (Ancône, Bari et Brindisi). Parmi les curiosités locales, la propriété de Mehmet Ali Gökçeoglu, un homme d’affaires Turc, est entourée d’un aquarium de près de 50 mètres de long relié à la mer grâce à une conduite de 400 mètres.

Çıralı est un village au bord de la mer, à 60 km au sud-ouest d’Antalya, au pied des monts Taurus. La ville antique Olympos de l’époque hellénistique se situe à proximité de Çıralı. Le Mont Chimère est au-dessus du village. Site protégé, la plage accueille des tortues de mer de l’espèce Caretta.

Dalaman est sous la province de Muğla en Turquie dans la région égéenne.
Un aéroport international qui dessert les centres touristiques de la région côtière du sud-ouest anatolien est situé à Dalaman.

Située dans la province de Muğla en Turquie, à mi-chemin le long de la presqu’île du même nom, Datça est une ville de 5.000 habitants l’hiver mais dont la population dépasse plusieurs dizaines de milliers d’habitants l’été. Datça est située sur la Méditerranée entre la ville de Marmaris et le site antique de Cnide et est le chef-lieu d’une dizaine de villages parsemés le long de la presqu’île, parmi lesquels Mesudiye et Palamutbükü sont de notoriété touristique.

Petite bourgade de pêcheurs jusqu’à un passé proche, la principale activité de la ville aujourd’hui est le tourisme desservi par de nombreux restaurants, hôtels et bijouteries. Le port de Datça accueille les voiliers et vedettes à moteur des touristes et possède de nombreuses goélettes (bateaux traditionnels en bois) qui restent à quai pour l’année.
Le charme de cette ville se manifeste particulièrement autour du port, sur la façade opposée à celui-ci où se trouve le lac dont les eaux sont bienfaisantes ainsi que le jardin municipal, un lieu de référence pour les amoureux de Datça.

Le port de Datça est situé sur la partie égéenne de la presqu’île, à 10km de Datça; il y a jusqu’à 4 ferries par jour en saison pour rejoindre Bodrum.
Datça est aussi un port d’entrée pour la Turquie, les bateaux en provenance de Grèce par exemple Symi ou Rhodes, doivent se présenter d’abord à Datça avant de pouvoir accoster à de plus petites localités sans bureau douanier.

Datça est une ville à très forte croissance économique: en 2005, plus de 500 nouveaux bâtiments y ont été construits. Datça se compose de trois parties principales séparées d’une distance d’environ 2 km: Eski-Datça (le Vieux Datça), İskele (le quai) et Reşadiye, nommé en l’honneur de l’avant-dernier sultan de l’empire ottoman au début du XXe siècle, Mehmed V Reşad. Il avait donné son nom à la sous-préfecture et à la presqu’île jusqu’en 1947, avant que le nom précédent ne soit ré-adopté. Il reste toujours possible de voir la presqu’île mentionnée sous le nom de Reşadiye dans certaines cartes maritimes.

Reşadiye est connue pour sa fabrication d’huile d’olive et son musée du tapis turc ou kilim.

Myre (en français) est une ville antique de Lycie, au Sud-Ouest de l’Anatolie, sur le fleuve Myros. Il semble que ce nom soit lycien, la racine ” Myrrh” pouvant signifier “la cité de la déesse mère”.

Le site de Myre est occupé aujourd’hui par la ville turque de Demre qui comptait 15.972 habitants. Outre le tourisme, la principale activité économique repose sur la production de fruits et légumes des environs (citrons, grenades et cultures sous serres).
Myre existe depuis le Ve siècle av. J.-C., mais elle n’est mentionnée dans des écrits connus qu’à partir du Ier siècle: elle est citée par Strabon comme étant une ville importante de la confédération lycienne (-168 à +43). À l’époque romaine, au début de notre ère, Myre était la métropole de la Lycie et devait en grande partie sa prospérité au commerce de la pourpre qui en était extraite. L’un de ses évêques du début du IVe siècle, Saint-Nicolas de Myre est un des saints le plus populaire de toute la chrétienté, il contribue à faire connaître le nom de Myre dans des pays très éloignés de l’Anatolie.

Au siècle suivant, la ville devint la capitale de l’éparchie byzantine de Lycie sous Théodose II, qui régna de 408 à 450. À l’issue d’un siège en 809, la ville fut prise par les Abbassides, conduits par le calife Haroun ar-Rachid. Cet événement marqua le début de son déclin.
Au début du règne d’Alexis Ier Comnène (1081 – 1118), Myre fut reprise par d’autres envahisseurs, les Seldjoukides. Dans la confusion, des marins de Bari emportèrent les reliques de Saint-Nicolas, qui arrivèrent à Bari le 9 mai 1087. C’est vers cette ville que se rendirent désormais les pèlerins.

Myra est surtout connue pour sa nécropole qui est constituée, comme celle de Telmessos, de tombeaux rupestres percés dans la falaise, que l’on date du Ve siècle av. J.-C. Les tombeaux sont décorés d’une représentation soit du mort, soit de ses parents ou encore de ses amis. Le plus connu est dénommé “Tombeau du lion”; il était encore peint de rouge, de bleu et de jaune lorsqu’il fut décrit par le voyageur Charles Fellows en 1840.
Des vestiges romains, partiellement dégagés, comportent pour l’essentiel des thermes et un théâtre. Celui-ci fut détruit en 141 par un tremblement de terre et rebâti ensuite.

Saint-Nicolas fut archevêque de Myre au IVe siècle à l’époque romaine. Il est fêté dans de nombreux pays chrétiens comme le modèle du saint évêque thaumaturge rempli de sollicitude pour son troupeau. L’habitude qu’il avait de pourvoir anonymement à la dot des jeunes filles pauvres, en introduisant discrètement des cadeaux dans leurs maisons est à l’origine de la légende du père Noël, version profane ou « laïcisée » de l’histoire du saint évêque. En Turquie et particulièrement à Demre (nom actuel de Myre), les deux personnages sont confondus et le souvenir de Saint-Nicolas est maintenu. L’église Saint-Nicolas, appelée par les Turcs Noel Baba Kilisesi (église du père Noël) est un édifice byzantin, orné de fresques et partiellement restauré. Elle se trouve près du centre de la ville et reçoit la visite de nombreux touristes et pèlerins, russes en particulier.

La première église Saint-Nicolas de Myre remonte au VIe siècle. L’édifice actuel fut construit essentiellement au VIIIe siècle. Un monastère vint s’ajouter au milieu du XIe siècle. En 1863, le Tsar Alexandre II de Russie acheta le bâtiment et entama une restauration. En 1963, on dégagea les ailes Est et Sud. En 1968, la tombe de SaintNicolas fut couverte d’une toiture.

Le sol de l’église est réalisé en opus sectile, une mosaïque de marbre coloré et des fresques subsistent sur les murs. Un ancien sarcophage Grec a été réutilisé pour recevoir les reliques du saint, qui reposent aujourd’hui dans la basilique de Bari. De nouveaux travaux de restauration sont en cours (2009). En 2007, après de nombreux refus, le Gouvernement Turc a donné l’autorisation d’y célébrer le culte chrétien. Un archevêque membre du saint synode du patriarcat de Constantinople porte le titre d’archevêque de Myre.

Didim est un chef-lieu de district de la province d’Aydın dans la région égéenne en Turquie. La ville est à 123 km de la capitale provinciale d’Aydın. Le district est une péninsule, il est limité au nord par le fleuve Méandre et par le lac Bafa. C’est un plateau calcaire limité au sud par le cap Takeağaç (Takeağaç Burun) ancien cap de Poséidon.
La couverture forestière est réduite et les zones non cultivées sont couvertes de maquis. En dehors de la route et de la zone côtière la région est peu développée.

En 1071, la bataille de Manzikert permet aux Seljoukides de s’installer en Anatolie, mais la région de Didim reste entre les mains des byzantins. En 1261, elle passe aux mains des Menteşeoğulları. En 1414, le beylicat de Menteşe est définitivement annexé à l’empire ottoman naissant. Le village grec qui existait alors a pris le nom de Yoran ou Yeronda.
Après l’échange de populations consécutif au traité de Lausanne de 1923, la région est largement dépeuplée. En 1955, un tremblement de terre détruit le village. Les gens qui appelaient le site du temple d’Apollon Hisar (Château) et y reconstruisent le village à 1 km plus au sud et l’appellent Yenihisar (Château neuf) ou Yeniköy (Village neuf). En 1968, Yenihisar devient une commune. En 1991, Yenihisar est détaché du district de Söke et devient un nouveau district. En 1997, la ville prend son nom actuel Didim. Le district de Didim abrite deux sites majeurs de la période hellénistique, Milet et Didymes.

Fethiye est un chef-lieu de district de la province de Muğla au sud-ouest de la Turquie. C’est une destination touristique très fréquentée en été et proche de la station balnéaire d’Ölüdeniz. La ville est construite sur le site de la ville antique de Telmessos. Au VIIIe siècle le nom de la ville fut changé en Anastasiupolis en honneur à l’empereur byzantin Anastase II. En 1284, la ville fut prise par les Menteşeoğullari qui la nommèrent Makri (en grec : Μάκρη, en turc: Meğri) et elle fut incorporée à l’empire ottoman en 1424. En 1924, après l’échange de population entre la Grèce et la Turquie consécutif au traité de Lausanne de 1923, ses habitants d’origine grecque ont quitté la ville et se sont regroupés dans une ville appelée Nea Makri (en grec : Νέα Μάκρη, Nouvelle Makri) dans la région de l’Attique à 25 km au nord-est d’Athènes. Elle a ensuite été appelée Fethiye en l’honneur du capitaine Fethi Bey, l’un des premiers aviateurs turcs pendant la Première Guerre Mondiale qui s’est tué dans la région du Golan au cours d’un raid qui devait l’amener d’Istanbul au Caire (Février 1914). La ville de Fethiye a vécu de nombreux tremblements de terre au cours de son histoire. Des monuments encore bien visibles au XIXe siècle sont maintenant très endommagés, les derniers tremblements destructeurs datant de 1856 et 1957.

Au-dessus de la ville, il y a une vingtaine de tombeaux creusés dans les parois de la montagne. Le plus connu datant du IVe siècle av. J.-C., est celui d’Amyntas lieutenant d’Alexandre.


La forteresse qui date de l’époque des croisades et qui était le fief des chevaliers de Saint-Jean. Elle est construite sur une forteresse plus ancienne mais non datée, peut-être du IVe siècle av. J.-C. Le Musée archéologique de Fethiye (Fethiye Müzesi) date de 1987, il expose de très importantes pièces provenant des fouilles faites dans la région. Une des pièces la plus importante est la stèle trilingue du Létoon avec des inscriptions en grec, lycien et araméen. Cette inscription a aidé au déchiffrage de la langue lycienne. Une autre pièce importante du musée est la «statue de jeune fille à la colombe» (Kumrulu Genç Kız Heykeli) qui est en relation avec le culte de la déesse Artémis. Le musée comporte aussi une section ethnographique exposant des tapis et des bijoux. Des tombes lyciennes sont dispersées au milieu des rues, l’une d’elle est près de la poste, avenue Atatürk (Atatürk Caddesi). Fethiye est le départ d’excursions vers les îles de la mer Égée et pour les plages comme celle du Lagon bleu ou Mer morte (Ölü Deniz) dénommé ainsi à cause du calme de ses eaux. Le lagon est dominé par le mont Babadağ qui s’élève à 1.975 m. Certaines des îles ont servi d’escale pour les navires qui emmenaient des pèlerins vers la Palestine jusqu’au XIIe siècle. Des vestiges d’églises, de tombes et de maisons sont témoins de cette période.

Kadyanda ou Cadyanda est au nord de Fethiye près du village d’Üzümlü ou Yeşilüzümlü (L’ancien vignoble). Le site est au sud du village, au sommet de la colline à une altitude de plus de 900 m. Appelée Kadawanti par les Lyciens, elle a été nommée Kadyanda par les Grecs. Depuis les ruines de Kadyanda, on a une vue sur Fethiyer et sur la plaine du Xanthe (Eşen Çayı).

Krya ou Crya est au nord du golfe de Fethiye sur la côte. Crya est dans le district de Dalaman.

Le village de pierre (Kaya köy) est un village fantôme situé au sud de Fethiye. C’est le site de la ville de Karmylassos (en grec : Καρμυλασσού). Le village appelé Livisi (en grec : Λιβίσι) par les Grecs a été abandonné par ses habitants lors de l’échange de populations entre la Grèce et la Turquie consécutif au traité de Lausanne en 1923. C’était alors la plus importante agglomération de la région, sa population s’élevait à 65.000 habitants en 1912. Les Turcs venant de Grèce ont été installés dans les maisons abandonnées mais ont préféré aller ailleurs. Le village comporte plus de mille maisons laissées à l’abandon depuis 1925. Des travaux de mise en valeur du site ont été entrepris depuis la fin des années 1980. Pinara est un site comportant plusieures tombes lyciennes creusées dans le flanc de la montagne au-dessus du village de Minare, à l’ouest d’Eşen.

Ville et centre culturel de la Lycie, le Létoon est situé près du village de Kumluova. Il est dédié à la déesse Leto. Le site a été abandonné au VIIe siècle. Les sites suivants sont sur la rive gauche (orientale) de l’Eşen Çayı.

Tlos (Yakaköy)

Tlos est le site d’une des principales cités lyciennes, elle se situe au sommet d’une colline et possède plusieurs tombes creusées dans la falaise sous la forteresse. L’une d’elles est appelée tombe de Bellerophon parce qu’il s’y trouve un bas-relief représentant Bellerophon chevauchant Pégase. Le site est à moins de 4 km au sud-ouest du village de Yakaköy. La citadelle visible actuellement date du XIXe siècle et a été construite par Kanlı Ali Ağa. On peut aussi voir les ruines d’une basilique byzantine, d’un théâtre romain, de thermes, d’un gymnase et plusieurs sarcophages.

Arsa (Arsa Köyü)
Arsa est le site d’une cité appelée Arsada, elle n’est pas mentionnée dans les textes mais elle a été identifiée par des inscriptions et des monnaies. Il y a à proximité une hypogée et des sarcophages lyciens.

Gorges de Saklikent (Saklıkent Kanyonu)

Dans le massif calcaire des Akdağlar (en turc : montagnes blanches) se trouvent les gorges de Saklikent. Sites proches, mais administrativement situés dans le district de Kaş.

La cité lycienne de Xanthe est située au nord du Létoon près du village de Kinik.

Patara est au bord de la mer et offre ses plages. C’est aussi le site d’une des plus importantes cités lyciennes.

Karaburun (en français « pointe noire ») est une ville de Turquie située au bord de la mer Égée sur la presqu’île qui porte son nom. C’est le chef-lieu d’un des districts de la province d’İzmir.

La ville vit principalement de l’agriculture (olives, câpres et aussi les narcisses qui sont la spécialité locale) et de la pêche mais tente de développer le tourisme malgré un accès routier relativement difficile.

Depuis 2004, la ville accueille un festival au début du mois d’août. Parmi les musiciens s’y étant produit on trouve notamment Baba Zula, les Moğollar, Bülent Ortaçgil et Erkan Oğur.

Kas (Kaş) est une ville de Turquie, située dans la province d’Antalya connue dans l’Antiquité sous le nom d’Antiphellus ou Antiphellos.

Antiphellus, cité de Lycie, était proche de la ville de Phellus. Le district contient le site de Xanthe et de Patara.

Kekova appelée aussi Caravola, est une île turque située au sud du village de Simena (Kaleköy en Lycie). Elle couvre une superficie de 4,5 km2 et n’est pas habitée. L’île de Kekova a donné son nom à toute la région qui s’étend sur 260 km2 et couvrait les cités anciennes de Simena, Dochiste (Apollonia), Theimussa et Aperlai. Sur le versant septentrional de l’île se trouvent les vestiges partiellement immergés de l’ancienne cité d’Apollonia, en partie détruite par un tremblement de terre au IIe siècle.

Reconstruite à l’ère byzantine, elle fut abandonnée définitivement en raison des incursions arabes. La région de Kekova a été déclarée zone protégée en 1990 par le Ministère de l’Environnement Turc. Pour éviter le pillage du site archéologique, toute plongée sous-marine y est formellement interdite.

Kemer est un district de la province d’Antalya dans la région méditerranéenne en Turquie.
C’est une petite ville magnifique où vous pourrez faire beaucoup d’activités, notamment plongée sous marine (vestiges de bateaux coulés) rafting, quad safari, etc… mais le plus beau est evidemment une excursion dans l’arrière pays où se trouve le parc national OLYMPOS ( environ 70000 HA) vous aurez la chance de voir des animaux sauvages tels que des cerfs, daim, chacal, lynx, caracal, loup, sanglier etc…

Kuşadası, mot signifiant « île aux oiseaux » en français, est une ville et un port de Turquie sur la mer Égée, à 85 km au sud d’Izmir, dans la province d’Aydın où s’arrêtent en escale des paquebots du Monde entier. À l’époque ottomane, la ville est aussi connue sous le nom de Scalanova par les marchands italiens qui y font commerce. C’est une importante station estivale à proximité des sites d’Éphèse, de la Maison de la Vierge Marie, Pamukkale, Milet, Didymes et Priène.

Bien que la date précise de fondation de Manavgat ne soit pas connue, on croit aujourd’hui que la ville devint un lieu d’habitation entre 150-200 avant JC. On raconte également que pendant les années 400-500 avant JC, elle fut provisoirement habitée par des nomades. D’après les documents récemment découverts, on transportait des biens entre les deux rives de la petite rivière près du district actuel.

Evliya Celebi (le grand voyageur) racontait dans ses récits que près du village actuel de Gundogdu, aux alentours de Sarisi, on chassait des tigres et que cette région fut habitée par des nomades. Manavgat n’était pas un véritable lieu d’habitation à cette époque. Ce n’était que le nom donné à cette immense zone entourée au nord par la chaîne de montagnes de Taurus, au sud par la Méditerranée et à l’est par la rivière de Manavgat. Après la bataille de Manzikert, des nomades, venus de Horasan, s’installèrent dans la région. Jusqu’à l’époque républicaine, les deux rives furent exploitées par deux tribus (Turgay et Senir) différentes. Après l’instauration de la République , les deux rives furent unies et transformées en 1923 en un district qui fut lié à la ville d’Antalya.

Le district de Manavgat qui se trouve à 72 km du centre d’Antalya a été conçu sur deux plaines, appelées également Manavgat, qui s’étendent sur les deux côtés de la rivière. Le centre est à 4 km de la mer. Manavgat est limité au nord par la chaîne de montagnes de Taurus couvertes de forêts.

La rivière de Manavgat qui divise le district en deux contribue fortement à la fertilité de la plaine. La cascade et le plateau de Manavgat sont les richesses naturelles les plus importantes du district. On peut citer également le bois de Sorgun, composé de sapins, qui se trouve au sud et le lac de Titreyengol (le lac tremblant) parmi les richesses naturelles de Manavgat. En outre, le barrage d’Oymapinar construit à partir des rochers sur une vallée profonde sur les Taurus et ses environs sont d’une beauté inégale. La plaine de Manavgat (2.500 km²) est la plus grande et la plus fertile plaine d’Antalya où sont cultivés le coton, le blé et l’orge et 45 sortes de fruits et de légumes.

La culture en serre est une autre activité importante dans la région: non seulement la culture des fruits et des légumes, mais aussi celle des fleurs en serre est assez développée ces dernières années. L’élévation de truite est également répandue dans la vallée de Manavgat. L’histoire de Manavgat est très longue. Le mot “Manavgat” vient du mot Manauwa (le temple de la déesse) de la langue Luwi. On pense que la région fut utilisée comme un lieu sacré commun par les cités antiques de Seleukeia

Marmaris est une ville du sud-ouest de la Turquie, dans la province de Muğla. Située au bord de la mer Méditerranée, face à l’île grecque de Rhodes, le petit port est devenu depuis les années 1980 un des principaux centres touristiques du pays. Si la ville ne compte officiellement qu’environ 30.000 habitants, elle en accueille plusieurs centaines de milliers en saison estivale.

La ville s’est appelée Physcos. D’après Strabon, le satrapeperse de Carie Hécatomnos, père du célèbre Mausole, a fait de Physcos son portarsenal (IVe siècle av. J.-C.).
En 334 av. J.-C., la conquête de l’Anatolie par Alexandre le Grand fait de Physcos une ville grecque. À sa mort elle est dans le territoire de la dynastie séleucide. Puis elle devient romaine et byzantine comme le reste de l’Anatolie.

Au XIIIe siècle, la ville passe sous le contrôle des Menteşeoğullari dont la capitale est Milas. Le sultan ottoman Soliman le Magnifique conquiert la ville lors de sa campagne contre l’île de Rhodes. La ville est alors nommée Mimaras puis Mermeris et finalement Marmaris.
De 1919 à 1921, Marmaris est sous le contrôle de l’Italie. Avec la République Turque, Marmaris devient un village de pêcheurs.

Le musée de la forteresse (Kale Müzesi) se situe dans la forteresse construite par le sultan ottoman Soliman le Magnifique lorsqu’il entreprit de faire le siège de l’île de Rhodes (1522). Il est proche du port et aurait été construit sur les ruines d’une forteresse datant d’Alexandre le GrandL’île du Cèdre (en turc : Sedir Adasi) est le site de Cedræ. Elle est située presque au fond du golfe de Gökova (environ 18 km au nord de Marmaris). Le Spartiate Lysandre après sa victoire contre la flotte athénienne à l’embouchure de l’Aigos Potamos (405 av. J.-C.) attaque l’île et fait esclaves ses citoyens parce qu’ils sont des alliés d’Athènes. La tradition locale l’appelle l’île de Cléopâtre. Pendant un séjour de Cléopâtre dans l’île, son amant, Marc Antoine, aurait fait amener par bateau du sable venant d’Égypte (ou de Tunisie) pour la plage. Plus prosaïquement, ce sable particulier vient de la présence de sources dont l’eau chargée en carbonate de calcium forme des oolithes. On peut y voir quelques ruines: les murs d’un palais d’époque romaine, un petit théâtre face à la mer, un temple dédié à Apollon sur la base duquel une basilique chrétienne d’époque byzantine a été construite.

Daylan est à plus de 80 km par la route (D400) à l’est de Marmaris en direction de Dalaman jusqu’à Köycegiz puis par la route vers Daylan. Le site de Kaunos est un peu au sud du village. La plage d’Iztuzu est un site protégé des tortues caouannes (Caretta). Le village reste célèbre depuis l’Antiquité pour ses bains de boue.

Kaunos ou Caunos est sur la rive droite de la rivière de Dalyan (Dalyan Çayı) émissaire du lac de Köyçegiz. Les moustiques répandant la malaria ont fait la mauvaise réputation de la ville dans l’Antiquité: «Sur les bords du fleuve Calbis, la petite ville de Caunos, tristement connue pour l’état valétudinaire de ses habitants», Strabon cite la remarque ironique d’un poète local: «Qui moi! j’aurais eu le front de qualifier d’insalubre une ville où je vois se promener dans les rues jusqu’à des cadavres!» Strabon dit que la ville avait un arsenal et qu’elle dépendait de l’île de Rhodes.

Dans les Métamorphoses, Ovide raconte la légende de la fondation de Caunos. Milet, le fils de Phébus s’unit à la nymphe Cyanée, fille du dieu du fleuve Méandre. Il naît de cette union deux jumeaux Caunus et sa sœur Byblis. Celle-ci tombe amoureuse de son frère. Ce dernier préfère fuir et fonde la ville de Caunos tandis que sa sœur morte de chagrin de ne pouvoir le retrouver est transformée en fontaine par les nymphes.
Le site est aussi celui d’une ancienne cité lycienne. De cette cité, il subsiste des hypogées. Le théâtre est assez bien conservé. L’aéroport le plus proche est celui de Dalaman à 120 km à l’est de Marmaris. Des hydroglisseurs et des traversiers au départ de Marmaris font la liaison avec l’île de Rhodes (territoire grec).

«Milas est bâtie dans une plaine extrêmement fertile, au-dessous d’une montagne qui s’élève à pic à une très grande hauteur et qui renferme une carrière de très beau marbre blanc. Or, ce n’est pas un mince avantage pour une ville d’avoir à sa portée et en si grande quantité les matériaux réputés les plus précieux pour la construction des édifices publics, et principalement des édifices religieux. »

Au premiere siècle, Pline l’Ancien vante les fibres de chanvre produites à Milas bien qu’il les place après celles d’Alabanda. Milas possède un aéroport international qu’elle partage avec Bodrum.

Au VIe siècle av. J.-C., Milas et sa région sont sous la domination des Perses achéménides. Pendant le règne de Mausole (vers 376–353 av. J.-C.), satrape de Carie, Milas perd sa suprématie au profit d’Halicarnasse.

À partir de 334 av. J.-C., les campagnes d’Alexandre font rentrer toute l’Anatolie dans le giron grec. À la mort d’Alexandre en 323 av. J.-C., l’ouest de l’Anatolie est attribué à Lysimaque. Après les campagnes de Pompée, toute l’Anatolie est romaine (67 – 64 av. J.-C.). Vers 40 av. J.-C., Milas souffre des guerres civiles romaines. Le général romain transfuge Quintus Labienus allié au roi parthe Pacorus Ier attaque les possessions romaines en Anatolie, mais les Romains reprennent le terrain en 39 av. J.-C.. La ville reste romaine puis byzantine. La défaite de l’empereur byzantin Romain Diogène contre le seldjoukide Alp Arslan à la bataille de Manzikert (Malazgirt, près du lac de Van) en 1071 fait passer tout le centre de l’Anatolie sous domination Turque. Les régions côtières de la mer Égée, dont fait partie Milas, restent en possession des Byzantins. L’effondrement du sultanat seldjoukide de Roum devant les Mongols à la bataille de Köse Dağ le 26 juin 1243 permet aux émirsturkmènes chargés de protéger les frontières avec l’empire byzantin de prendre leur indépendance. Ils créent des beylicats autonomes qui survivront à la disparition du sultanat en 1307.

Milas devient la possession de l’émir Menteşe en 1261. Milas est avec Milet, une des capitales du beylicat de Menteşe. Ensuite, les beys préfèrent construire une ville nouvelle à Beçin à quelques kilomètres plus au sud dont le site est plus facile à défendre. Les beys Menteşe sont soumis au pouvoir ottoman pour la première fois en 1390 sous le règne de Bayezid Ier. Après 1402 et la défaite de Bayezid Ier, Tamerlan restitue le beylicat à Menteşeoğlu Ilyas Bey, qui reconnaît la souveraineté ottomane en 1414. L’incorporation définitive au royaume ottoman intervient en 1424.

Uzun Yuva (long nid) est une colonne isolée de 3 m de haut coiffée d’un nid de cigognes. Cette colonne et le terre-plein sur lequel elle est située sont les seuls restes d’un temple. Peut-être le seul reste du temple Zeus Carien. Ce vestige se trouve dans le quartier de Hisarbaşı.

Baltalı Kapı (Porte de la hache) est une porte de l’époque romaine dont le nom provient de la sculpture d’une hache sur la clé de voûte de l’arche de la porte. La hache est l’attribut de Jupiter Labradéen (Zeus de Labranda).

Le monument appelé Gümüşkesen (bourse d’argent) est dans un quartier appelé Gümüşlük au nord-est de Milas. C’est un mausolée probablement le modèle en réduction du mausolée d’Halicarnasse qui a donné son nom à ce genre de monument. Celui-ci date du Ier ou IIe siècle.

Ulu Cami (Grande Mosquée) a été achevée pendant le règne du mentecheïde Ahmet Gazi en 1378. Elle est construite sur un plan basilical. Un escalier extérieur barrant en oblique la façade permet de monter dans le minaret. Elle est située dans le quartier de Hocabedrettin.

Firuz Bey Camii (Mosquée de Firuz Bey) ou Kurşunlu Camii (Mosquée Couverte de plomb) terminée en 1396 pendant la première occupation ottomane par le gouverneur mentecheïde Firuz Bey. Elle a été construite avec un marbre aux reflets bleutés qui la fait surnommer Gök Cami (Mosquée Bleu Ciel). Elle est de style typiquement ottoman. Elle est située dans le quartier de Firuzpaşa.

Le caravansérail de Çöllüoğlu date de l’époque ottomane (1720). Il est construit sur deux étages avec des matériaux récupérés sur des bâtiments plus anciens.

Beçin n’est qu’à moins de 5 km au sud de Milas. L’agglomération du XIVe siècle est au sud-ouest de la forteresse. L’occupation de ce site est certainement antérieure au transfert de la capitale des Menteşe de Milas à Beçin. Il continue à faire l’objet de fouilles.

La ville antique d’Héraclée du Latmos se trouve sur la rive nord-est du lac Bafa au pied du mont Latmos. Héraclée est à un peu plus de 30 km au nord-ouest de Milas.

Les ruines de Labranda (en grec Λάϐραυνδα), Labraunda ou Labraynda sont à environ 13 km par la route, au nord de Milas. C’était un centre religieux pour toute la Carie avant le Ve siècle av. J.-C.. Une voie sacrée reliait Milas à Labranda.

Euromos, Euromé ou Euromus est à 12 km au nord-ouest de Milas sur la route de D525 vers Aydın et Izmir. La cité portait le nom de “Cyramos” ou “Hyramos” au Ve siècle av. J.-C. Le site est au milieu des oliviers sur les pentes d’une colline à l’est de la route. Le monument le plus significatif est un temple dédié à Zeus. Il appartient à l’ordre corinthien et date du IIe siècle après J.-C. Il comporte 6 colonnes sur l’architrave et 9 colonnes sur les côtés. Certaines des colonnes de ce temple ont la particularité de comporter des inscriptions à la gloire du généreux donateur qui les finança, le médecin Ménécratès. D’autres colonnes ne sont pas cannelées: il semblerait qu’il n’ait jamais été terminé car la région a subi une épidémie de peste en 166 et le site a été abandonné à cette époque. Le fait que ce temple n’a pas été transformé en église renforce cette impression. L’agora, à proximité, est entourée d’une stoa dont quelques colonnes sont encore debout. Un peu plus loin se trouvait un grand théâtre dont il ne reste aujourd’hui que quelques gradins. Des fouilles ont débuté en 1970, mais n’ont pas été poursuivies. Euromé est citée parmi les cités grecques que Titus Quinctius Flamininus, général en chef des armées romaines dans la Seconde Guerre Macédonienne, libère après la défaite de Philippe V de Macédoine en 197 av. J.-C.
Olymos est située aux environs du village de Kafaca à 8 km au nord-ouest de Milas.

Iasos (en grec Ἰασός) est une cité grecque sur la côte de la mer Égée à 28 km à l’ouest de Milas à l’emplacement de l’agglomération actuelle de Kıyıkışlacık. L’occupation du site remontrait au troisième millénaire av. J.-C.. Au IXe siècle av. J.-C., la ville est fondée par des colons d’Argos. La région est devenue un site de tourisme balnéaire.

Keramos (en grec : Κέραμος, poterie) est une cité grecque sur la côte de la mer Égée à 50 km par la route au sud de Milas. Le site est actuellement occupé par la ville d’Ören à un peu plus de 2 km de la côte dans une plaine alluviale. La ville est entourée de murailles. On peut trouver des hypogées creusés dans les flancs de la montagne. Keramos tient son nom de la céramique qu’on y produisait.

Bargylia (en grec : Βαργυλίον ; en latin : Bargylia ou Bargyliæ) ou Bargylies est une cité grecque au fond d’un golfe de la mer Égée à 30 km au sud-ouest de Milas, à 6 km au sud de Güllük. La ville de Güllük est proche des pistes de l’aéroport de Milas-Bodrum et est envahie par les lotissements de vacances. Strabon la situe entre Myndos et Caryande.
Muğla est une ville du centre-ouest de la Turquie. Située à 660 mètres d’altitude et distante de 30 km des côtes de la mer Égée et du golfe de Gükova au sud-ouest, la ville est la chef-lieu du district de Muğla, bordé par les districts de Milas, Yatağan, Kavaklıdere, Ula et Köyceğiz. Muğla est la capitale administrative de la province qui abrite les lieux touristiques de Bodrum, Marmaris et Fethiye.

Selon une estimation de 2009, sa population s’élève à 61.550 habitants. Elle accueille les touristes en provenance des sites de la côte voisine. Elle vit un regain d’activités depuis l’ouverture de l’Université de Muğla dans les années 1990 qui accueille plus de 16.000 étudiants, conférant à la ville une nouvelle attractivité et une ouverture accrue sur le monde. Ses alentours ruraux, son accès difficile sont en passe de disparaître après la mise en place d’un programme de restauration de son patrimoine architectural favorisant le tourisme.

Muğla demeure un petit centre provincial confiné dans son centre historique, sans banlieue bétonnée, une caractéristique des villes turques de la région. Une des fiertés de la ville est d’avoir à la tête de la province une femme gouvernant depuis les années 1990, Lale Aytaman. Aujourd’hui, la ville reste peu développée, notamment en raison d’un manque d’infrastructures manufacturières, touristiques, de service ou encore de commerce et d’artisanat.

Durant l’antiquité, le site de Muğla est peu occupé, bien que situé à mi-chemin des villes de Idrias (Stratonicea) au nord et la ville côtière d’Idyma (aujourd’hui Akyaka) au sud-ouest. Le site est connu dès le deuxième siècle avant Jésus Christ sous le nom de Mobolla quand il sert de passage dans ce qui doit être une fédération de villes de Carie reliant Taba (Tavas aujourd’hui) et d’autres cités sous domination rhodienne. L’absence notable de ruines ne permet pas de mesurer l’importance du site, à l’exception d’une acropole identifiée sur une colline du nord de la ville et des inscriptions datant du deuxième siècle avant Jésus Christ.

Ölüdeniz est un petit village de vacances de la région égéenne sur la côte sud-ouest de la mer Égée en Turquie. Située sur la face sud du mont Babadağ, le village bénéficie de l’héliotropisme et de la beauté de son environnement naturel; la plage du lagon bleu est une des plus photographiée de la mer Méditerranée. Le lagon d’Ölüdeniz est une réserve naturelle nationale et les constructions sont strictement interdites, il est célèbre pour ses nuances de turquoise et aigue-marine. La plage bénéficie du pavillon bleu récompensant les plages à haute qualité environnementale et elle est souvent classée parmi les cinq plus belles plages du monde par les voyageurs et les revues de tourisme. Il est également possible de faire du parapente autour de la station balnéaire, bénéficiant de vues panoramiques uniques et de la hauteur exceptionnelle de la montagne Babadağ en bordure de mer.

Olympos est une ville antique au Sud-Est de la Turquie au bord de la mer Méditerranée à 60 km au sud-ouest d’Antalya. Le site envahi par la végétation est situé dans le village de Çıralı près de Kemer et Tekirova (6 km de la route nationale qui lie Antalya à Fethiye) connue par ses plages sous haute protection (parc naturel, site protégé) en raison des tortues de mer, une espèce en voie de disparition qui y viennent pondre leurs œufs. La ville hellénistique date du IIe siècle av. J.-C. Elle est une des six villes constituant la Ligue Lycienne (alliance instaurée avec des principes démocratiques). Elle passe sous le joug romain. Elle comporte plusieurs monuments, notamment un amphithéâtre et des thermes. Elle fut détruite et ruinée à plusieurs reprises.

Patara est un antique port de Lycie. C’est une des plus importantes et des plus anciennes cités de Lycie; elle bénéficiait d’un triple droit de vote dans la confédération Lycienne. Elle est déjà connue par les Hittites sous le nom de Patar. Selon la légende, la cité aurait été fondée par le fils d’Apollon, Pataros et une Nymphe. Elle serait aussi le lieu de naissance d’Apollon. La ville était célèbre pour son Oracle d’Apollon qui s’y tenait durant les six mois d’hiver, les six autres mois il était à Délos.

Durant la période hellénistique, le port de Patara a été utilisé comme base navale, en -315 par le roi de Macédoine Antigonos Monophtalmos (-384/-301). Puis par les Ptolémées, qui sous leur occupation rebaptisèrent la ville Arsinoé, puis en -190 par le Roi Séleucide Antiochos III (-223/-187). Par la suite, elle devient le siège des gouverneurs romains qui y fixent la flotte qui établissait les transactions avec les provinces de l’Est. Durant cette période, la cité devient la capitale des provinces romaines de Lycie et de Pamphylie. Le port sert aussi de réserve pour les produits agricoles en attente d’expédition vers Rome. C’est à Patara que Saint-Paul se serait embarqué pour la Phénicie et Saint-Nicolas y serait né. buste d’Apollon a été découvert sur la colline voisine de la ville, ce qui indique l’existence d’un Temple d’Apollon à cet endroit, mais qui n’a pas encore pu être localisé précisément.

Side est un port de la côte de Pamphylie sur le golfe d’Antalya (actuellement Side ou Selimiye) fondé aux environs du VIIe siècle av. J.-C. par des Grecs originaires d’Éolie, de la cité de Kymé. Side est actuellement un important site touristique.

Son histoire est assez mal connue jusqu’à l’époque de l’empire achéménide dont elle fait partie. Elle se soumet en 333 av. J.-C. à Alexandre le Grand, puis est intégrée au royaume des Séleucides. C’est au IIe siècle av. J.-C. un repaire de pirates qui prospère malgré la concurrence du port d’Antalya, construit par le roi de Pergame Attale II. Prise par Pompée en 67 av. J.-C., la cité décline progressivement avec l’empire romain. Un timide redressement sous les Byzantins aux Ve et VIe siècles n’empêche pas l’abandon de la cité lors des invasions et raids arabes au VIIe siècle.

Le site est fouillé archéologiquement pour la première fois en 1880, puis de façon systématique par l’université d’Istanbul entre 1947 et 1966. Située sur un promontoire donnant sur la mer au nord, à l’ouest et au sud, la cité était protégée à l’est par une enceinte, du IIe siècle, régulière et défendue par des tours à trois étages, ainsi que deux portes fortifiées. La rue principale, partant d’une porte située au nord-est, rejoignait une agora, siège de nombreuses boutiques sur ses côtés, d’environ 95×90 m, entourée à l’origine d’un ensemble de colonnades. Juste au nord se trouve le musée local actuel sur le site d’anciens thermes du Ve siècle.

À l’ouest se dressent les éléments encore bien conservés d’un théâtre, entouré d’arcades massives, qui remonte sans doute au milieu du IIe siècle. Ce théâtre, conçu tout spécialement pour les jeux du cirque, avait tout autour de l’orchestra (la piste), un mur afin de protéger les spectateurs. Il subit une curieuse transformation au Ve ou VIe siècle puisqu’il fut transformé en église. Au sud-est du théâtre existait un marché rectangulaire (88,50 × 69,20 m) entouré, sur 7 m de profondeur, d’une colonnade ionique. À l’est de ce marché, à proximité des remparts, s’élève une petite basilique datant de l’époque byzantine et un baptistère.

Plus à l’ouest, à proximité du port et de la ville antérieure à l’époque romaine, en y accédant par des rues bordées de colonnades corinthiennes (partiellement préservées), se trouvent les vestiges d’un temple d’Apollon, partiellement restauré. Le temple d’Athéna, lui aussi et date probablement de la même époque. Il est aujourd’hui largement détruit (n’en reste que les bases de quelques colonnes). La ville était alimentée en eau à l’époque romaine par un aqueduc arrivant par le nord-est et qui est encore bien conservé.

L’antique Simena, appelée aujourd’hui “Kale” ou anciennement Kaleköy, est un village et un site archéologique de l’antiquité en province de Lycie (Turquie). Il est situé dans l’un des endroits le plus beau de la côte turque. C’est un petit village avec ses vestiges, en partie immergés, comprenant la cité ancienne de “Aperlae” avec son château; on y voit notamment d’anciens sarcophages. C’est aussi une station balnéaire avec ses restaurants de poisson et ses plats typiques de cuisine turque. Sur l’île d’en face, se trouvent les vestiges d’Apollonie de Lycie.